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Green UX et éco-conception : Comment les mettre en place ?

L’expérience utilisateur (UX) évolue constamment pour s’adapter aux besoins changeants de la société, et l’éco-design en UX occupe désormais une place centrale dans cette évolution. Focalisée sur la durabilité écologique des produits, cette approche vise à minimiser l’impact environnemental des efforts de conception.

Dans cet article, nous explorerons plus en détail certaines bonnes pratiques en matière d’éco-design, soulignant l’importance de ces principes pour un avenir numérique plus responsable.

Qu'est-ce que le Green UX ?

Le Green UX se concentre sur la durabilité écologique des produits, cherchant à minimiser leur impact environnemental. Cette approche commence par aligner les objectifs de l’équipe de projet autour de principes de prototypage éco-conscients dès les premières étapes de conception. Cela favorise un sentiment accru de responsabilité tout en s’inscrivant dans des objectifs de développement visant à éduquer et à servir les utilisateurs.

Comment les designers peuvent réduire leur empreinte carbone 

Images et fichiers plus petits : Réduire la taille des fichiers images contribue non seulement à une meilleure expérience utilisateur en accélérant le chargement de l’application, mais cela limite également la consommation inutile d’énergie. L’optimisation des images, en utilisant des formats tels que WEBP avec des propriétés d’efficacité similaires, garantit une expérience fluide sans sacrifier la qualité.

Utilisation de formats de fichier plus efficaces : Le choix de formats de fichier plus efficaces, comme les SVG au lieu de vidéos ou GIFs, optimise le temps de chargement de la page et réduit l’espace de stockage nécessaire. Nous encourageons également l’utilisation de formats tels que CSV pour les données, réduisant ainsi la consommation de données tout en maintenant une utilisation largement répandue.

Simplicité du design : Opter pour un design plus simple et une structure de page épurée permet d’économiser du temps, des ressources et de l’énergie. Cette approche privilégie le principe du « less is more ». Les prototypes comportant des médias surdimensionnés et des scripts JavaScript complexes nécessitent davantage de ressources pour être développés et déployés. En éliminant les composants inutiles, on favorise une expérience utilisateur plus fluide, réduisant ainsi les risques de problèmes. Les polices personnalisées, les images optimisées et les structures demandant moins de requêtes HTTP sont des éléments efficaces pour favoriser une approche d’éco-conception UX.

Accessibilité du design : Intégrer des principes d’accessibilité dans la conception garantit que l’expérience utilisateur est fluide tout en réduisant la consommation de CO2. Des mises en page lisibles et accessibles sont bénéfiques pour tous les utilisateurs. UX Design Paris s’engage à rendre ses designs accessibles à tous, favorisant ainsi une utilisation éthique et inclusive.

Optimisation des parcours utilisateur : Réduire le temps passé sur une application en optimisant les parcours utilisateur contribue à une consommation moindre d’énergie. Les tests d’utilisabilité identifient les points où les utilisateurs peuvent se perdre, permettant des améliorations ciblées. Nous mettons en place des itérations continues basées sur ces retours pour garantir une expérience utilisateur sans friction.

Conclusion 

Adopter ces pratiques d’éco-design en UX n’est pas seulement bénéfique pour l’environnement, mais cela contribue également à créer des expériences utilisateur plus efficientes et agréables. En travaillant ensemble pour intégrer ces principes dans nos projets, nous pouvons construire un avenir numérique plus vert et plus durable, où la conception centrée sur l’utilisateur coexiste avec la responsabilité environnementale.

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Optimiser l’accessibilité de maquettes UX

Aujourd’hui, près de 15% de la population mondiale est touchée par un handicap et dans un monde en constante évolution sur le sujet du design d’expérience utilisateur (UX), l’accessibilité est logiquement devenue un incontournable.

Chez UX Design Paris, nous plaçons cette exigence au cœur de notre processus de création, assurant ainsi des interfaces qui ne sont pas seulement esthétiques, mais également utilisables par tous. Dans cet article, nous allons explorer en détail les stratégies et les meilleures pratiques que nous mettons en œuvre pour garantir l’accessibilité dans chacun de nos projets.

 

L'Accessibilité dans l’UX

Les maquettes UX, étapes cruciales dans le processus de conception, sont bien plus que de simples croquis. Elles posent les principes de l’expérience finale de l’utilisateur et doivent donc être accessibles à tous, indépendamment de leurs capacités ou de leurs limitations. Chez UX Design Paris, nous considérons chaque détail des maquettes comme une opportunité d’optimiser l’accessibilité.

Les Fondements de l’Accessibilité dans nos Maquettes UX

Contrastes réfléchis : L’utilisation judicieuse des contrastes est un élément central dans nos maquettes. Nous veillons à ce que le texte et les éléments visuels aient un contraste suffisant pour assurer une lisibilité optimale, surtout pour ceux ayant des problèmes de vision.

Personnages Utilisateurs et Scénarios d’Utilisation : Dans le processus de création de nos maquettes, nous intégrons des « personnages utilisateurs » représentatifs de diverses situations. Ces personnages guident nos choix de conception, assurant une réponse aux besoins variés de notre audience.

Indicateurs de focalisation : L’intuitivité de la navigation est cruciale dans nos maquettes. Nous utilisons des indicateurs subtils pour mettre en évidence les zones interactives, facilitant ainsi la compréhension de la navigation pour tous les utilisateurs.

Contraste sans Dépendance aux Couleurs : Éviter la dépendance aux couleurs est un principe que nous respectons scrupuleusement. Les maquettes doivent transmettre clairement l’information sans compter uniquement sur la perception des couleurs. De cette manière, le parcours utilisateur reste clair et optimisé peu importe la perception des couleurs des utilisateurs.

Texte Alternatif pour les Images : Chaque élément visuel dans nos maquettes est assorti d’un texte alternatif descriptif. Cela garantit que même ceux qui dépendent de lecteurs d’écran peuvent accéder au contexte et au contenu des images (en plus de favoriser le référencement du site).

Navigation au Clavier : La navigation au clavier est une composante importante lors de la création de nos maquettes. Cela assure une expérience fluide pour ceux qui préfèrent ou nécessitent une interaction clavier plutôt que la souris. Nous pensons alors à limiter le nombre d’éléments et à organiser la page de manière que des courtes sections, avec des titres, émergent, de manière que la consultation du site soit claire via l’utilisation d’un lecteur d’écran ou d’une navigation via la touche de tabulation.

Consistance de Design : La cohérence visuelle et fonctionnelle est un pilier essentiel de nos maquettes. Chaque élément, page et affichage offre une expérience utilisateur uniforme, renforçant ainsi l’accessibilité globale. On évite de cette façon de créer une expérience utilisateur totalement différente d’une page à l’autre, limitant ainsi la charge mentale et le besoin “d’apprendre” le fonctionnement d’une page à une autre.

Conclusion 

Chez UX Design Paris, nous sommes fiers de notre engagement envers l’accessibilité dans le travail de création de maquettes UX. Chacun de nos projets bénéficie de ces principes, garantissant une expérience utilisateur optimale pour tous. Nous croyons que l’accessibilité n’est pas simplement une nécessité, mais une opportunité de créer des interfaces accessibles à chacun.

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Les exercices d’idéation les plus efficaces

La résolution de problèmes est une compétence cruciale, simplifiant votre rôle dans une équipe et votre vie professionnelle et personnelle. L’idéation, souvent un défi majeur dans la résolution de problèmes, nécessite des exercices efficaces pour libérer la créativité tout en maintenant le cap. 

Évitant le brainstorming classique, voici des alternatives plus efficaces.

Crazy Eights

Objectif : Itérer rapidement sur des idées.


But de l’exercice : Le but de cet exercice est de créer 8 itérations rapides d’une solution possible pour votre problème. Choisissez un élément central ou un aspect du problème à ajuster. Les participants auront 1 minute par case pour itérer sur une idée ou un concept important sur lequel ils ont des incertitudes.

Déroulé de l’exercice :

  • Distribuez une feuille A4 avec 8 cases à chaque participant en présentiel, ou créez une grille 4×2 sur votre tableau blanc en ligne en collaboration.
  • Réglez le minuteur à une minute et laissez les participants compléter la première itération.
  • Lorsque le temps est écoulé, demandez aux participants de passer à la case suivante et réglez le minuteur à 1 minute à nouveau.
  • Répétez jusqu’à ce que toutes les cases soient remplies.

Conseil : Les Crazy Eights sont une excellente introduction à une séance d’idéation ou chaque fois que votre équipe se sent bloquée créativement.

Three-Step Concept

Objectif : Créer des concepts détaillés en 45 minutes.

But de l’exercice : Dans cet exercice, un concept fait référence à une idée illustrée autonome, qui ne nécessite aucune explication verbale supplémentaire et peut démontrer une solution au défi sur lequel nous nous concentrons.

Chaque concept est livré en 3 étapes, forçant les participants à se concentrer sur la zone du problème qu’ils essaient de résoudre.


Déroulé de l’exercice :

  • Rappelez aux participants le défi initial que vous cherchez à résoudre.
  • Demandez aux participants de commencer à dessiner leur concept sur trois feuilles de papier ou de le compiler sur votre tableau blanc numérique préféré.
  • Réglez le minuteur à 45 minutes.
  • Annoncez le temps restant aux marques de 30, 10 et 5 minutes. À la marque des 10 minutes, demandez aux participants de commencer les annotations.
  • À la marque des 5 minutes, demandez-leur de coller le concept ensemble.
  • Si le minuteur se déclenche et que certains participants travaillent encore, accordez-leur 5 minutes supplémentaires.
  • Chaque participant vous remettra le concept fini et le collera au mur.
  • En cas d’exercice à distance, laissez vos participants faire une pause pendant que vous déplacez leurs concepts anonymisés dans un espace partagé.


Conseil : Chaque concept doit être anonyme, encourez les participants à ne pas écrire leur nom de manière que chacun se sente libre d’exprimer sa pensée.

Lightning Demos

Objectif : S’inspirer d’autres solutions créatives.


But de l’exercice : Lightning Demos consiste à trouver autant d’exemples inspirants de résolutions de problèmes dans d’autres entreprises que possible.

L’idée est de présenter cela comme une session de recherche qui informera les décisions ultérieures.

Les participants recherchent des idées novatrices d’autres secteurs pour les intégrer dans leur propre solution.


Déroulé de l’exercice :

Commencez par expliquer l’exercice à votre équipe. Il est crucial de souligner que les Lightning Demos sont davantage axés sur la démonstration que sur la narration.

Les participants doivent également prendre des notes sur leurs idées sur un post-it pour standardiser la manière dont les idées sont présentées.

  • Expliquez comment les notes des Lightning Demos doivent être formatées : un nom de produit ou une idée, suivi de la grande idée qui les a marqués, et quelques points de soutien si nécessaire.
  • Réglez le minuteur à 15-20 minutes et laissez les participants rechercher 1 à 3 produits, entreprises, services ou personnes qui ont résolu un problème similaire ou ont innové de manière inspirante.
  • Les Lightning Demos sont réalisés en mode « together alone », donc aucune information ne doit être partagée ou discutée à ce stade.
  • Une fois le temps écoulé, assurez-vous que tout le monde a trouvé au moins une Lightning Demo, et accordez aux participants 2 minutes pour présenter leurs idées en les montrant à l’écran et en lisant les points de leur post-it.
  • À la fin de la présentation, tout le monde colle ses notes de Lightning Demo sur le mur afin que l’équipe puisse s’en inspirer ultérieurement.

Astuce : Il est préférable d’avoir une télévision, un moniteur ou un projecteur dans la salle, de sorte que chaque participant puisse présenter ses idées sur un écran plus grand pour que tout le monde puisse les voir.

Conclusion 

Ces exercices, tels que les Crazy Eights pour l’itération rapide, le Three-Step Concept pour des concepts détaillés, et les Lightning Demos pour l’inspiration externe, constituent un trio puissant dans la boîte à outils de la facilitation d’ateliers d’idéation. Ensemble, ils offrent un équilibre entre la génération rapide d’idées, l’approfondissement des concepts et l’inspiration externe, créant ainsi un environnement propice à la découverte de solutions innovantes lors de la phase de discovery d’un projet.

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Le guide de la facilitation d’atelier

Dans la quête de résultats significatifs et de solutions innovantes, la collaboration efficace et la communication ouverte sont des éléments clés de tout atelier réussi. En tant que facilitateur, votre mission est de créer un environnement où les participants se sentent non seulement à l’aise, mais aussi impatients de partager leurs idées et de s’engager dans un dialogue constructif.

Naviguer dans les défis de communication peut être délicat, surtout lorsque l’on travaille avec un groupe diversifié de participants aux styles de communication variés.

Faciliter le dialogue

Clarifions ce que nous entendons par « faciliter le dialogue ».
Faciliter le dialogue est un aspect essentiel de la gestion d’un atelier, impliquant l’orchestration de conversations où les participants expriment non seulement leurs perspectives, mais écoutent activement les autres. Ce n’est pas un débat ; c’est plutôt une discussion collaborative et respectueuse qui favorise la communication ouverte, ouvrant la voie à des solutions et des idées précieuses.

Votre rôle en tant que facilitateur est crucial pour garantir que la communication reste respectueuse, productive et basée sur la confiance. Cela nécessite de la conscience de soi et un ensemble de techniques efficaces, que nous allons explorer dans un instant. Mais avant cela, plongeons-nous dans le rôle du facilitateur pour lever les barrières de communication.
Un facilitateur est un expert en résolution de problèmes et prise de décisions qui guide une équipe à travers un processus structuré pour atteindre des résultats solides. Les facilitateurs ne participent pas au dialogue, mais le supervisent et le guident pour assurer l’inclusivité, la participation active et la focalisation sur les objectifs de l’atelier.

Les techniques à mettre en place

Maintenant, plongeons dans les techniques qui peuvent vous transformer en expert de la facilitation du dialogue :

  • Démarrer avec un ice-breaker : Créez un environnement confortable en commençant votre atelier par un ice-breaker amusant. Des activités comme « Mon Premier Emploi » ou « Devine Qui ? » mettent non seulement le groupe à l’aise, mais favorisent également l’empathie et la confiance, essentielles pour une conversation ouverte et respectueuse.
  • Établir des attentes et des règles de base : Communiquez clairement les attentes en matière de communication respectueuse. Établissez des règles de base qui garantissent à chacun l’opportunité de s’exprimer, favorisant une zone sûre et dépourvue de jugement. Cela peut se faire avant l’atelier ou au besoin pendant la séance.
  • Pratiquer l’écoute active : Cultivez la pratique de l’écoute active, en accordant toute votre attention aux personnes en train de s’exprimer. Encouragez les participants à faire de même, en montrant que leurs perspectives sont valorisées. L’écoute active améliore la compréhension et garantit que chacun se sente entendu.
  • Poser des questions réfléchies : Formulez des questions ouvertes qui encouragent l’exploration et l’élaboration. Votre rôle est de guider le groupe dans la recherche de réponses, et non d’imposer vos connaissances. Des questions bien pensées aident les participants à articuler leurs idées et contribuent à un dialogue productif.
  • Encourager la participation de tous : Créez un espace inclusif en encourageant la participation sans mettre les individus en avant. Évitez de mettre certaines personnes sous les projecteurs et, au lieu de cela, invitez les contributions de plusieurs participants. Votre sensibilité aux dynamiques de groupe vous guidera pour favoriser un dialogue équilibré.
  • Faciliter, ne pas dominer : Adoptez votre rôle de facilitateur, non d’expert en la matière. Évitez de dominer la discussion ; posez des questions, équilibrez le terrain de jeu si le dialogue s’oriente vers un monologue unilatéral, et guidez les participants pour générer leurs propres idées et solutions.

Incorporez ces techniques dans votre pratique de la facilitation, et vous vous retrouverez bientôt à guider sans effort des dialogues engageants, naturels et productifs dans vos ateliers.

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Optimiser la collaboration d’une équipe

Dans le monde professionnel, le terme “collaboration” est omniprésent. Cependant, concrétiser cette collaboration peut être un défi, surtout lorsque les délais sont serrés. Malgré cela, une évolution positive se profile dans notre approche de la collaboration d’équipe, avec une reconnaissance croissante de ses impacts sur la productivité, le moral des employés et l’innovation. Saviez-vous que 41 % des employés d’entreprise ont quitté ou envisagent de quitter leur emploi en raison d’une collaboration médiocre ?

Cette prise de conscience ne concerne pas uniquement les employés. Les décideurs reconnaissent également l’impact positif d’une approche collaborative. Alors, pourquoi cette évolution ? Les entreprises comprennent de plus en plus la valeur de la collaboration d’équipe pour le succès des projets, le moral des employés, l’attraction des meilleurs talents et l’augmentation globale de la productivité de l’entreprise.

Qu’est-ce que la collaboration d’équipe ?

La collaboration d’équipe est une approche de gestion de projets, de personnes et de communication axée sur le travail d’équipe, la participation équitable et la pensée créative visant à atteindre les objectifs du groupe ou de l’entreprise. Cette approche nécessite des compétences spécifiques, tant du côté des leaders d’équipe que des membres, telles que la confiance, la tolérance, l’écoute active, l’ouverture d’esprit ou encore l’adaptabilité.

Pourquoi la collaboration d’équipe est-elle cruciale ?

La collaboration d’équipe offre une pléthore d’avantages, de la promotion de l’apprentissage continu à l’amélioration de la productivité, en passant par le renforcement de la résolution de problèmes, la satisfaction des employés, la promotion des connexions sociales et même l’attraction des meilleurs talents. Les résultats sont tangibles, avec 70 % des employés convaincus que la collaboration accrue améliorerait la productivité et économiserait du temps, tandis que 64 % estiment qu’elle stimulerait l’innovation et la créativité.

Comment améliorer la collaboration d’équipe ?

Si vous souhaitez dynamiser la collaboration au sein de votre entreprise et tirer parti des avantages qu’elle offre, voici quelques étapes à suivre dès maintenant :

  • Facilitez des ateliers : Les ateliers structurés offrent une excellente occasion de rassembler des individus de différents départements pour résoudre des problèmes d’entreprise. Un facilitateur formé garantit que toutes les voix sont entendues, encourageant la participation active et renforçant les liens entre les équipes.

  • Soyez clair sur les objectifs : Une collaboration sans objectifs clairs peut rapidement s’éterniser. Définissez les objectifs et les attentes dès le début pour que chaque membre de l’équipe puisse mesurer les progrès et associer la collaboration à des résultats positifs.

  • Mettez en avant les forces individuelles : Chaque membre d’une équipe apporte des compétences uniques. En mettant en avant les forces individuelles, vous stimulez la collaboration en favorisant la confiance et la reconnaissance mutuelle.

  • Utilisez des outils de collaboration numériques : Avec de nombreuses équipes travaillant à distance, investissez dans des outils numériques tels que FigJam, Trello, Butter et Thursday pour faciliter l’interaction et améliorer la collaboration.

  • Célébrez les succès collaboratifs : Ne laissez pas les succès collaboratifs passer inaperçus. Célébrez-les ! Cela renforce les associations positives avec le travail d’équipe et convainc même les plus sceptiques de ses avantages.

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Méthode OKR : Le guide pratique

Des objectifs concrets, inspirants et axés sur l’action

Les OKR, abréviation d’Objectifs et Résultats Clés, constituent un cadre incontournable pour définir, suivre et atteindre les objectifs organisationnels. Leur avantage majeur réside dans leur capacité à offrir une vision claire aux équipes sur leurs priorités et sur la façon de mesurer le succès de leurs initiatives.

Pour des résultats concrets, les objectifs doivent être des énoncés concis, inspirants et engageants. Ils doivent définir des objectifs significatifs, concrets et orientés vers l’action. L’objectif idéal ne se contente pas d’inspirer, il trace également une voie claire.

Des résultats clés : des mesures tangibles pour progresser

Les Résultats Clés sont des indicateurs quantifiables du progrès vers l’objectif. Ils servent de jalons nécessaires pour atteindre l’objectif. Un bon résultat clé est mesurable, que ce soit de manière binaire (oui ou non) ou en pourcentage de progrès de 0 à 100%.

Déroulé d’un atelier OKR efficace

L’atelier, d’une durée d’environ 2 heures, implique de 3 à 10 participants, idéalement représentant ceux qui exécutent et gèrent les objectifs. Il comprend une introduction aux OKR, la co-création d’objectifs et de résultats clés, un vote pour définir les trois principaux OKR, et se conclut par la définition des prochaines étapes.

Exercice 1 : Générer des objectifs

En 10 minutes, les participants génèrent un maximum d’objectifs, mettant l’accent sur la quantité. Les facilitateurs guident les participants avec des exemples, assurant la clarté sur l’objectif de l’exercice.

Exercice 2 : Vote sur les objectifs

Un vote élimine les trois meilleurs objectifs parmi la multitude générée. Chaque participant dispose de trois points de vote, favorisant la sélection d’objectifs clairs, réalistes et bénéfiques.

Exercice 3 : Vote du décideur

Le décideur, responsable de la décision finale, prend en compte le vote de l’équipe, mais peut choisir ultimement des objectifs en fonction de son jugement. La discussion est encouragée, permettant la contribution de l’équipe avant de finaliser les trois principaux objectifs.

Exercice 4 : Générer des résultats clés 

Les participants créent des résultats clés pour les trois principaux objectifs, en mettant l’accent sur la quantité. L’objectif est d’avoir des résultats clés mesurables, spécifiques et ambitieux.

Exercice 5 : Vote sur les résultats clés

Les participants votent sur les principaux résultats clés, en utilisant trois points de vote par personne. Les résultats clés doivent être mesurables, spécifiques et contribuer à la valeur.

Exercice 6 : Deuxième vote du décideur

Le décideur prend la décision finale sur les trois principaux résultats clés par objectif, la discussion est bien sûr toujours encouragée entre les participants.

Exercice 7 : Décider du suivi

L’équipe discute de la fréquence de la revue des OKR pour assurer un succès continu. Un calendrier est établi en tenant compte des besoins et des résultats clés liés au temps.

Conclusion et prochaines Étapes

L’atelier se termine par un rappel à communiquer les OKR au sein de l’équipe et de l’organisation. En suivant ce guide, les équipes peuvent efficacement mettre en œuvre les OKR, favorisant la définition, de mesure et d’accomplissement des objectifs.

Cet article vous a plu ? Vous voulez en savoir plus sur les OKR ou vous souhaitez être formé(e) pour savoir mettre en place ce type d’atelier dans votre entreprise ?

Product Delivery UX

Qu’est-ce que la phase de delivery ?

La phase opérationnelle d’un projet Agile

L’objectif est d’imaginer et créer les solutions imaginées lors de la phase de découverte. C’est la phase opérationnelle de votre projet qui va donner vie au produit final.

Cette phase vise à produire les livrables suivants : 

  • Une cartographie des parcours utilisateurs, des wireframes fonctionnels et l’User Interface finale basée sur le Design System créé en amont.
  • Un Minimum Viable Product, une version à fort impact utilisateur et business de la solution avec un minimum d’effort (développement). Ce livrable permet de tester rapidement et de valider des hypothèses en minimisant la prise de risques.
  • Un dispositif d’amélioration continue sous la forme d’une Product Map qui s’appuie sur de la donnée et sur l’expérience utilisateur pour aider les équipes à identifier de nouvelles opportunités d’amélioration.

La phase de delivery, ou livraison, est l’une des phases clés du processus de développement de logiciels agile.

C’est la phase où les équipes de développement livrent les fonctionnalités développées aux clients ou utilisateurs finaux. Cette phase est cruciale, car elle permet aux équipes de développement de concrétiser les idées et les conceptions en produits concrets. 

La phase de delivery dans un environnement agile se concentre sur la livraison de fonctionnalités à court terme et incrémentale. Cette approche permet aux équipes de développement de livrer rapidement des fonctionnalités utilisables aux clients et de recevoir des commentaires réguliers. La méthode agile favorise une approche itérative, dans laquelle des fonctionnalités sont livrées à chaque itération ou sprint.

Double Diamant UX Design Paris

Pour faciliter la phase de delivery, les équipes de développement doivent s’assurer qu’elles ont une infrastructure solide pour la gestion de code source, la gestion de versions, la gestion de configuration et le déploiement. Ces outils permettent de gérer efficacement les changements et de livrer rapidement des versions stables.

L’automatisation est également cruciale pour la livraison continue dans un environnement agile. Les outils tels que Jenkins, Ansible et Puppet sont souvent utilisés pour l’automatisation des processus de livraison.

S’assurer de la qualité des livrables.

Lors de la phase de delivery, les équipes de développement doivent aussi s’assurer que les fonctionnalités livrées sont de haute qualité et répondent aux besoins des clients. Des tests de qualité doivent être effectués à chaque itération pour garantir que le produit livré est sans bugs et répond aux normes de qualité. Les tests unitaires, les tests d’intégration et les tests d’acceptation sont habituellement utilisés pour assurer la qualité de la livraison.

Les équipes de développement doivent par ailleurs tenir compte de l’aspect technique de la livraison. Les fonctionnalités livrées doivent être faciles à intégrer dans l’architecture existante et compatibles avec les technologies utilisées par les clients. 

La documentation doit également être fournie pour aider les clients à intégrer les fonctionnalités dans leur environnement. Enfin, les équipes de développement doivent être prêtes à recevoir des commentaires des clients. Les commentaires des clients doivent être considérés comme des opportunités d’amélioration et de croissance pour le produit.

En conclusion

La phase de delivery est une étape essentielle du processus de développement agile. Elle permet aux équipes de développement de livrer des fonctionnalités rapidement et régulièrement tout en assurant une qualité et une compatibilité élevées avec les environnements existants. 

La méthode agile encourage une approche itérative et l’automatisation pour une livraison continue de qualité. En gardant à l’esprit les commentaires des clients, les équipes de développement peuvent s’assurer que le produit livré est adapté aux besoins des clients et continue de s’améliorer au fil du temps.

choas dans une réunion

Vos réunions n’aboutissent à rien, que faire?

Pourquoi les réunions ne sont pas efficaces 

Il y a plusieurs raisons pour lesquelles les réunions peuvent ne pas être efficaces :

  • Objectifs non définis : Si la réunion n’a pas d’objectif clair ou si les participants ne sont pas au courant de l’objectif, il est difficile de savoir ce qui doit être accompli ou discuté.
  • Trop de participants : Des réunions avec trop de participants peuvent être difficiles à gérer et peuvent entraîner des interruptions fréquentes et des digressions.

  • Elles ne sont pas assez structurées : sans un plan clair et une gestion efficace de la parole, les réunions peuvent devenir chaotiques et peu productives.

  • Absence de préparation : Si les participants ne sont pas préparés ou n’ont pas pris connaissance des documents pertinents avant la réunion, ils peuvent avoir du mal à suivre ou à contribuer de manière significative.

  • Mauvaise gestion du temps : Si la réunion n’est pas bien gérée et ne respecte pas l’horaire prévu, elle peut prendre plus de temps que nécessaire et dépasser sa durée prévue, ce qui peut être frustrant pour les participants.

  •  Elles sont trop fréquentes : si les réunions sont tenues trop souvent, elles peuvent devenir une perte de temps pour les participants et nuire à la productivité.

Pour éviter que les réunions ne soient pas efficaces, il est important de planifier et de structurer la réunion de manière à atteindre des objectifs précis, de maintenir l’attention et la participation de tous les participants et de limiter les distractions.

Comment planifier correctement une réunion 

Voici quelques éléments à prendre en compte pour planifier correctement une réunion afin de la rendre efficace :

Objectif de la réunion : il est important de définir clairement l’objectif de la réunion, afin que les participants sachent à quoi s’attendre et puissent se préparer en conséquence.

Ordre du jour : il est important de prévoir un ordre du jour détaillé, qui liste les sujets qui seront abordés et le temps alloué à chaque sujet. Cela permet de mieux structurer la réunion et de s’assurer que tous les points importants seront couverts.

Participants : Invitez les personnes qui ont besoin de participer : assurez-vous que tous les participants ont une bonne raison de participer et sont au courant des sujets à discuter. 

Facilitateur : Nommer un modérateur permettra d’avoir une personne chargée de guider la réunion et veiller à ce que chaque personne puisse s’exprimer.

Matériel nécessaire : pensez à préciser si des supports de présentation ou des documents supplémentaires seront nécessaires pour la réunion, afin que les participants puissent se les procurer à l’avance.

Durée : il est également utile de préciser la durée prévue de la réunion, afin que les participants puissent planifier leur temps en conséquence. Il est important que cette durée soit respectée, si vous avez besoin de plus de temps, planifiez une autre réunion.

Durant la réunion, assurez-vous de respecter l’ordre du jour et de donner la parole à tous les participants : utilisez des techniques de gestion de la parole pour maintenir le focus et encourager l’engagement de tous.

Il est également recommandé de prévoir un temps de discussion et de questions-réponses pour permettre aux participants de poser leurs questions et de s’exprimer sur les sujets abordés. N’oubliez pas d’inclure un point pour l’évaluation de la réunion et la définition des actions à venir.

Prenez des notes et envoyez-les à tous les participants après la réunion : cela permettra de s’assurer que tout le monde a bien compris ce qui a été discuté et de suivre les actions à entreprendre.

facilitateur atelier

Comment devenir un bon facilitateur ?

Qu’est-ce qu’un facilitateur ?

Un facilitateur est une personne qui guide et soutient un groupe de personnes dans l’atteinte de ses objectifs en utilisant des techniques de facilitation.
 
Le rôle d’un facilitateur est de créer un environnement favorable à la communication et à la collaboration, afin que le groupe puisse travailler de manière efficace et créative.
 
Un facilitateur peut être impliqué dans différents types de groupes, tels que des équipes de travail, des groupes de discussion, des groupes de décision, etc.
 
Le but d’un facilitateur est de s’assurer que le groupe avance de manière efficace et atteint ses objectifs de manière collaborative, en mettant en avant l’engagement et la participation de chaque membre.
 
Le rôle du facilitateur est de savoir gérer les conflits : il est important de savoir comment gérer les conflits de manière à ce qu’ils ne perturbent pas le processus de prise de décision du groupe.

Quelles formations sont nécessaires pour devenir facilitateur ?

Il n’existe pas de formation spécifique obligatoire pour devenir facilitateur.
 
Cependant, il est recommandé de suivre une formation en facilitation afin de maîtriser les techniques et les outils nécessaires à ce rôle.
 

Voici quelques exemples de formations en facilitation :


  • Formation en facilitation de groupe
  • Formation en animation de réunion
  • Formation en gestion de projet
  • Formation en leadership
  • Formation en gestion de conflit

Il est également recommandé de se familiariser avec différents outils et techniques de facilitation, tels que les techniques de brainstorming, les techniques de prise de décision, les techniques de résolution de problèmes, etc.

En plus de la formation, il est important d’avoir certaines qualités et compétences pour être un bon facilitateur, telles que la communication, l’écoute active, l’empathie, la flexibilité, le leadership, etc. Ces compétences peuvent être acquises grâce à l’expérience et à la pratique de la facilitation.

Qu’est-ce qui fait un bon facilitateur ?

Voici quelques qualités et compétences qui peuvent faire un bon facilitateur :

La communication : un bon facilitateur est capable de s’exprimer clairement et de manière concise, afin que tous les participants comprennent ce qui est dit. Il est également attentif aux besoins de chaque participant et sait comment adapter son discours en conséquence.

L’écoute active : un bon facilitateur sait écouter attentivement et sans préjuger les idées et les opinions de tous les participants. Il est de plus capable de reformuler les idées de manière à ce qu’elles soient comprises par tous.

L’empathie : un bon facilitateur est capable de se mettre à la place des autres et de comprendre leurs points de vue. Il est bienveillant et patient, et sait comment encourager chacun à s’exprimer et à participer.

La flexibilité : un bon facilitateur sait s’adapter à différentes situations et à différents groupes de personnes. Il est capable de s’ajuster à différents rythmes et à différents niveaux de participation.

Le leadership : un bon facilitateur sait comment diriger une discussion de manière à ce qu’elle reste productive et axée sur les objectifs fixés. Il est capable de prendre des décisions et de guider le groupe vers des solutions créatives et viables.

La préparation : un bon facilitateur est bien préparé et n’a pas besoin d’être expert du sujet qu’il va faciliter, il s’aide plutôt des autres membres pour obtenir les informations dont il a besoin.

En résumé, un bon facilitateur est une personne capable de créer un environnement favorable à la communication et à la collaboration, de guider le groupe vers l’atteinte de ses objectifs de manière efficace et créative, et de s’adapter à différentes situations et groupes de personnes.

Il est important de pratiquer et s’entraîner : la pratique et l’entraînement peuvent vous aider à devenir un meilleur facilitateur en vous donnant l’occasion de mettre en pratique ce que vous avez appris et de recevoir des commentaires sur votre travail.

Quelques ouvrages sur la facilitation :

Il existe de nombreux ouvrages sur le sujet de la facilitation qui peuvent vous aider à devenir un facilitateur efficace.

Voici quelques titres qui pourraient vous intéresser :

 
  • « The Facilitator’s Fieldbook » de Tom Justice et David W. Jamieson : ce livre décrit les différentes étapes de la facilitation et fournit des outils et des stratégies pratiques pour aider les facilitateurs à mener des réunions, des ateliers et des processus de décision efficaces.

 
  • « The Skilled Facilitator » de Roger Schwarz : ce livre propose une approche holistique de la facilitation qui met l’accent sur l’importance de la préparation, de l’écoute active et de la gestion des conflits.
 
  • « Facilitator’s Guide to Participatory Decision-Making » de Sam Kaner et al. : ce guide vous fournit des conseils pratiques sur la manière de mettre en place des processus de décision participatifs et de créer un environnement de travail collaboratif.
 
  • « The Art of Facilitation » de Dale Hunter et Anne Bailey : ce livre présente les fondamentaux de la facilitation et donne des conseils pour aider les facilitateurs à mener des réunions et des ateliers efficaces.

Outils du Design Sprint

Comment se déroule un Design Sprint ?

Qu’est-ce que le Design Sprint ?

C’est un framework, un process de travail bien séquencé qui permet d’avoir des réponses concrètes sur la viabilité d’un produit/d’une solution imaginée par les équipes projet.
Le but est donc de partir d’une idée, d’un concept et en fin de semaine d’obtenir un prototype testable et mesurable.

Ce process permet de tester et de mesurer une solution en 4 jours grâce à un prototype fonctionnel qui sera testé auprès de vrais utilisateurs.

Leurs retours permettront de valider, ou non, les hypothèses de départ, avoir des réponses rapides aux différentes questions que l’on se pose et de faire les itérations nécessaires avant la mise en production (développement et intégration technique de la solution).

Ce framework permet surtout de poser un cadre de travail pour aider les équipes à mieux réfléchir, co-construire et de s’aligner sur une vision claire du projet.

Une semaine de 4 jours pour valider un concept

Planning du Design Sprint 2.0

Qui sont les participants au Design Sprint ?

Le Décideur : la personne qui aura le dernier mot pour la prise de décision.

Les Experts : tous les autres participants qui vont partager leurs connaissances sur le sujet (Product Owner, Data Analyst, Marketing & Communication, Devops, UX Designer, Business Owner, Sales…).

Le Facilitateur : la personne qui sera en charge d’animer l’atelier, structurer les discussions, mettre en place les différents exercices, surveiller le temps et s’assurer que l’atelier avance vers la bonne direction.

Le Design Sprint peut se dérouler sur site ou à distance si les équipes sont situées dans différents lieux géographiques.

Avant le jour J, il est important d’envoyer aux participants un email avec le détail des activités (déroulé de la semaine, objectifs, attendus et next steps).

La semaine de Design Sprint est intense, mais va permettre d’embarquer les équipes dans une réelle démarche collaborative où tout le monde aura le sentiment de participer activement et de contribuer à l’élaboration d’une solution testable et mesurable.

Comment se déroule la semaine concrètement ?

Jour 1 :

Planning du jour 1 du design sprint 2.0

Le Design Sprint démarre par un entretien/discussion entre les différents experts et le facilitateur sur la problématique a cracker, les problèmes rencontrés par les utilisateurs, les objectifs, challenge, enjeux business…
Pendant cet entretien l’objectif est de capturer en séance les différentes opportunités sous forme de questions HMW (Comment pourrions nous ?) sur des post it qui nous permettront par la suite de mieux réfléchir aux solutions potentielles.
Un système de vote permettra de prioriser les opportunités les plus pertinentes à traiter dans le sprint.
 
Une fois la bonne problématique identifiée, le groupe va définir l’objectif à long terme ( c’est à dire dans 2 ans si tout se passait pour le mieux, quel serait le scénario idéal ? « North Star », quelle serait la vision idéale).
Un système de vote permettra de s’aligner sur la vision du projet et en cas d’égalité, la décision finale reviendra au Décideur.
 
Le groupe va maintenant être un peu plus pessimiste et réfléchir aux différents obstacles qui les empêcheraient d’atteindre cet objectif.
« qu’est ce qui nous empêcherait d’atteindre notre objectif ? ».
Ces idées devront être reformulées sous forme de questions.
 
Ex. Des concurrents déjà très bien implantés sur le marché
 
Question : Pouvons-nous nous créer une solution différenciante et unique qui nous permette de nous démarquer de la concurrence ?
 

Map et Sketching

Vient ensuite l’exercice de cartographie dont l’objectif est d’identifier l’étape clé du parcours qu’il faudra repenser en priorité.
 
Les participants vont maintenant chercher des exemples de solutions, différentes inspirations ailleurs et pas forcément dans le même secteur d’activité pour la réalisation de leurs concepts.
 
Après avoir fait cet exercice de benchmark, les participants vont pouvoir créer un concept avec des idées qu’ils souhaitent voir dans le prototype final grâce à un exercice de sketching papier.
 

Jour 2

Planning du jour 2 du design sprint 2.0
Sur la journée de mardi, l’équipe va surtout se concentrer sur les éléments, concepts, idées à intégrer dans le prototype final.
Il y a à cette étape du sprint toute une série de votes pour les prises de décisions mais encore une fois, ce sera au Décideur de trancher.
Parfois les choix du Décideur peuvent aller à l’encontre du groupe mais n’oubliez pas que la solution finale sera testée auprès de vrais utilisateurs et les résultats des tests permettront de voir concrètement si le concept est viable ou pas.
 
Les participants vont placer leurs votes sur les différents concepts qui ont été élaborés la veille.
Le groupe va pouvoir mieux visualiser les concepts gagnants grâce aux clusters qui vont se former naturellement avec les votes de chaque participant.
Chacun vote à nouveau mais cette fois-ci sur la meilleure idée à développer.
 
Vient ensuite l’étape du storyboarding, ou appelé encore le « User Test Flow » où les participants vont utiliser 6 post it pour illustrer chaque étape clé du parcours idéal. (Liste des 6 actions principales de l’utilisateur).
 
Aperçu du mur de post it comme l’écran ci-dessous :
 
Une autre session de votes permet de sélectionner le parcours qui sera prototypé.

Jour 3 & 4

Planning du jour 3 du design sprint 2.0
Cette journée est dédiée à la réalisation du prototype.
L’objectif est de monter un prototype HD le plus réaliste possible de sorte que les utilisateurs aient l’impression d’interagir avec la vraie interface développée (aussi proche que possible).
 
La journée de prototypage est souvent très intense, c’est pourquoi il faut parfois plusieurs UX Designers pour faire ce travail pour s’assurer que rien ne manque le jour des tests utilisateurs (différents états, micro interactions).
 
Il faudra recruter des utilisateurs et rédiger un protocole de test clair avec les opportunités à tester sur le prototype.
En gardant en tête l’objectif de ces tests, les questions doivent être orientées de manière à confirmer ou infirmer les différentes hypothèses de départ et non d’obtenir une approbation sur la qualité visuelle du prototype.
 

Les résultats du Design Sprint

Après la journée de tests, beaucoup de matières et d’informations seront récoltées qu’il faudra trier puis catégoriser.

Ce travail permettra d’avoir une liste de recommandations / fonctionnalités qui sera présentée aux équipes et qui devra être priorisée en fonction de la valeur et de l’effort (Matrice Impact/Effort).

Cette liste permettra d’alimenter la roadmap et le backlog des équipes avec les différents sujets identifiés.
 
La semaine de Design Sprint s’achève avec les tests utilisateurs.
Les tests se font généralement auprès de 5-8 utilisateurs mais des études montrent qu’avec 3 tests, vous commencerez à observer les mêmes retours d’un utilisateur à un autre.
Après avoir testé la solution auprès de 5 utilisateurs, vous commencez à identifier ce qui a marché ou non ainsi que les hypothèses à revoir ou à affiner.
 
Le protocole de test sera orienté de manière à obtenir des réponses concrètes aux questions que le groupe s’est posé lors du sprint.
Poser des questions ouvertes pour inciter les utilisateurs à s’exprimer fait partie des bonnes pratiques à adopter.
Demander leur avis ou opinion sur ce qu’ils voient, ce qu’ils s’attendent à voir en cliquant sur un bouton par exemple, capturer ce qui n’est pas clair, avoir leur retour d’expérience sur la solution…
 
Il est aussi très important de mettre l’utilisateur à l’aise avant de démarrer l’interview.
L’utilisateur fera de son mieux pour vous faire son meilleur retour d’expérience en s’exprimant librement s’il se sent à l’aise.

Serait-il possible d’obtenir le même résultat sans utiliser le Design Sprint ?

La réponse est oui mais pas aussi rapidement et de façon aussi efficace.
L’élément important à garder en tête avec un Design Sprint, c’est le fait de réunir plusieurs expertises dans une réelle démarche collaborative et d’aligner tout le monde sur une vision commune.
La communication et le partage d’informations est nettement plus efficace et l’implication de tous les participants dans le projet est indéniable.
 
Un Design Sprint permet concrètement aux équipes d’accomplir en 4 jours ce qu’ils feraient en temps normal sur 6 mois. 

Cet article vous a plu ? Vous voulez en savoir plus sur le design sprint ou vous souhaitez être formé(e) pour le mettre en place dans votre entreprise ?