Facilitation atelier UX

Pourquoi la facilitation est l’une des compétences clés de demain ?

Le métier de facilitateur est très prisé ces dernières années. Si votre organisation cherche à innover, à augmenter ses ventes et sa rentabilité, et à instaurer une culture axée sur les performances et les résultats, alors les compétences d’un facilitateur sont indispensables.


Selon une étude récente du World Economic Forum, l’esprit critique et la capacité à résoudre des problèmes sont des compétences fondamentales à acquérir et très prisées des entreprises.

Cela a du sens : avec la nécessité d’innover plus rapidement, la collaboration, la cocréation, la résolution créative de problèmes sont des étapes indispensables pour aider les équipes à trouver les meilleures solutions.

Des études ont montré que rassembler des personnes d’horizons et de perspectives différents conduit à plus de créativité et d’innovation.

La facilitation d’ateliers collaboratifs permettra non seulement de mettre en pratique ces différentes compétences, mais surtout d’embarquer les équipes dans une réelle démarche d’intelligence collective.
La facilitation favorise forcément un meilleur environnement de travail.

En maîtrisant ces compétences, vous vous démarquerez clairement des autres collaborateurs et ferez la différence auprès des entreprises avec cette nouvelle manière de collaborer.

Qu’est-ce que la facilitation d’ateliers ?

La facilitation est un process qui permet d’aider un groupe à atteindre un objectif clairement identifié, définir une problématique à résoudre ou à réfléchir au développement d’une nouvelle fonctionnalité.

Cette méthodologie est très souvent utilisée pour transformer un problème en challenge ou opportunité, pour améliorer l’expérience utilisateur (plateforme, interface, outil métier…)
Un facilitateur, qu’il soit interne ou externe, va poser un cadre de travail pour guider un groupe et structurer les discussions avec des exercices précis et séquencés.
Le facilitateur va encourager tout le monde à participer et permettre à chaque expert de s’exprimer.
Il va capturer, reformuler, organiser les idées ainsi générées en séance et s’assurer que tout le monde est aligné grâce à la cohésion du groupe.

La facilitation reste très peu utilisée en entreprise à l’heure actuelle. Il s’agit cependant d’un processus qui pourrait prendre de l’ampleur dans les années à venir.

De quelles compétences avez-vous besoin pour devenir facilitateur ?

Le facilitateur prépare, organise, structure et anime l’atelier en proposant un environnement de travail propice au partage de connaissances.

Le facilitateur va guider les participants vers la solution, il n’est pas là pour résoudre le problème à la place du groupe, ce n’est pas son rôle.

En revanche, il sera garant du bon déroulé de l’atelier et devra :

  • Être à l’écoute et faire preuve d’humilité
  • Guider le groupe avec bienveillance
  • Fournir des instructions claires sur le déroulé de l’atelier
  • S’assurer que le groupe avance vers l’objectif
  • S’assurer que tout le monde participe activement
  • Gérer le temps prévu pour chaque exercice
  • Poser les bonnes questions au groupe pour élever le débat si c’est pertinent
  • S’assurer que l’ordre du jour est respecté
  • Faire en sorte que les participants restent concentrés
  • Définir les prochaines étapes et les actions à mener

Pour devenir un bon facilitateur, certains pensent qu’il faut :

  • Être extraverti
  • Avoir une expertise sur le sujet
  • Toujours trouver la solution au problème

Ce ne sont que des idées préconçues, les meilleurs facilitateurs sont parfois les plus introvertis.

Le rôle d’un facilitateur encore une fois est de poser un cadre de travail pour encourager les participants à coconstruire, à réfléchir ensemble.
Il va plutôt guider le groupe vers l’objectif à atteindre.

Vous ne devez surtout pas être la personne qui a réponse à tout, mais plutôt celle qui pose les questions. Les réponses doivent provenir du groupe.

UX_Research

Qu’est-ce que la phase de discovery ?

Le lancement d’un nouveau produit ou service est très souvent en décalage avec la réalité du marché lorsque les équipes ne prennent pas le temps nécessaire pour étudier de façon plus approfondie les réels besoins et attentes de leurs clients (Cas d’usage, études quali/quanti, objectifs…).

Après quelques focus groups et des études rapides de la concurrence, les équipes vont très rapidement passer à la phase de conception et prototypage.

Avec suffisamment de budget, les entreprises lancent alors le produit sur le marché et se rendent compte qu’il y a un gap entre la réalité du terrain et leurs hypothèses de départ.

« Si vous pensez qu’un beau design est cher, vous devriez évaluer le coût d’un mauvais design. » Ralf Speth – PDG de Jaguar.

Avant même le développement du produit, l’une des étapes les plus importantes, c’est la phase de discovery.

C’est un process qui permet de valider une idée (marché, fonctionnalité, besoin, opportunité) avant de la mettre en œuvre.

Cette étape permet de mieux comprendre, cerner vos clients et utilisateurs pour développer un produit ou service qui répondra au mieux à leurs attentes.

La discovery permet aux équipes d’identifier les opportunités potentielles, de développer des produits qui ont de la valeur (business, utilisateur) et faisables techniquement.

Ce process évite surtout à l’entreprise de gaspiller des ressources inutilement sur un produit dont personne ne veut.

La product discovery permet de décider ce qu’il sera développé en s’appuyant sur de la data.

La discovery se décompose en 2 grandes étapes :

La phase exploratoire et la phase de validation

Phase exploratoire : cette étape implique différentes activités comme l’identification des problèmes / opportunités, des ateliers / entretiens avec les stakeholders, audit de l’existant.

Phase de validation : Avant la phase de conception, une série d’études et activités vont permettre de confirmer ou d’infirmer les différentes hypothèses émises lors de la phase exploratoire. (données quantitatives/qualitatives…).

La discovery va permettre aux équipes d’y voir plus clair, de poser une vraie vision produit et de faire les bons choix en termes de développement.

Pour être efficace, les équipes doivent élargir le champ des possibles et mettre en place des exercices pour ensuite valider les meilleures solutions à mettre en place.

Quand doit-on faire de la discovery ?

Cette étape est cruciale lorsque les équipes projet n’ont pas d’objectifs bien définis et une vision claire du projet ou de la solution à développer (objectifs, proposition de valeur, marché, audience, OKR…).

Quelles questions doit-on se poser ?

  • Quelle est l’ambition de votre projet ? Vos objectifs ?
  • Quel(s) problème(s) spécifique(s) votre produit ou service va-t-il résoudre ? (Proposition de valeur)
  • Qui sont vos utilisateurs, quels sont leurs besoins et attentes ? (Audience)
  • Comment pouvez-vous considérer votre projet comme une réussite ? (KPI)
  • Quelles sont les solutions alternatives sur le marché ? (Concurrents actuels)
  • En quoi votre produit est-il différent ? (Avantage concurrentiel)
  • Quand souhaitez-vous lancer le produit ? (Time to market)
  • Comment est-ce que vous allez le lancer ? (Stratégie Marketing, communication)
  • Quels sont les leviers pour faire de votre projet un succès ?
Toutes ces questions vont vous aider à avoir une vision plus claire de votre produit ou service.
 

Quels sont les attendus de la discovery ?

Ce process permet non seulement de valider une idée, mais aussi de collecter des données quantitatives et qualitatives importantes qui vont guider les équipes dans le développement du produit. Elles vont les aider à prioriser, choisir les meilleures solutions, faciliter la prise de décision, établir un plan d’action, etc.
 

En intégrant la discovery dans vos phases d’étude, vous allez donc pouvoir obtenir en sortie :

La liste des problèmes majeurs à traiter
Des objectifs clairs et précis
La proposition de valeur business
La liste des besoins réels et attentes utilisateurs
Une cartographie des différents parcours utilisateurs (scénarios, cas d’usage)
La liste de fonctionnalités à prioriser
Des wireframes & prototypes fonctionnels

Atelier UX avec l'équipe de designers

Pourquoi organiser un atelier plutôt qu’une réunion ?

La différence entre un atelier et une réunion, c’est que pendant une réunion les participants vont naturellement communiquer de façon libre avec des discussions ouvertes où beaucoup d’idées, avis sont partagés et sans structurer ou cadrer un minimum les échanges entre 5,6,7 participants, ça devient très vite le chaos.

De plus, chacun a sa manière de prendre des notes, tout le monde ne capture pas les mêmes infos, la perception d’une information peut varier d’une personne à une autre.

À l’issue de la réunion, rien de concret n’en ressort et aucune décision n’a été prise.

Résultat : la vision produit n’est PAS CLAIRE

L’atelier contrairement à une réunion va permettre de poser un cadre de travail en structurant les discussions. C’est ici qu’intervient le FACILITATEUR qui va devoir proposer cet environnement de travail au groupe en structurant les discussions grâce à des exercices séquencés.

Ces exercices vont permettre au groupe d’avancer vers un objectif précis qui a été fixé en début d’atelier. Il est donc important de bien préparer l’atelier, définir puis partager l’ordre du jour à l’avance.

Lors d’une réunion contrairement à un atelier, personne n’a été désigné spécifiquement pour animer les discussion et faire avancer le groupe.

Qu’est qu’un facilitateur ?

Il accompagne les équipes de travail (souvent pluridisciplinaires et donc complémentaires) dans la résolution de problèmes, l’identification des objectifs, des enjeux d’un projet et facilite les prises de décisions (priorisation des tâches, plan d’action).

Le facilitateur pose un cadre de travail pour faire collaborer les équipes plus efficacement, aligner la vision grâce à la mise en place d’ateliers collaboratifs privilégiant l’intelligence collective.

Tout le monde participe et chacun devient acteur en étant “force de proposition” lors des ateliers.Le facilitateur n’est pas là pour trouver la solution mais pour aider le groupe à avancer vers la solution.

Il fait quoi concrètement ? quel est son rôle ?

Avant l’atelier :

  • S’entretenir avec les experts en amont pour avoir le contexte
  • Bien comprendre l’objectif de l’intervention
  • Identifier les participants de l’atelier
  • Prendre connaissance du contexte sans être expert sur le sujet
  • Préparer le déroulé de l’atelier (méthodes et outils d’animation qui vont être utilisés ainsi que le support)

Pendant l’atelier :

  • Rappeler les objectifs, le cadre…
  • Donner les instructions claires sur le déroulé de l’atelier
  • Structurer et séquencer les discussions
  • Guider le groupe en aidant les participants à prendre de la hauteur
  • Élever le débat quand c’est pertinent
  • Assurer la bonne dynamique du groupe en s’assurant que chacun puisse s’exprimer
  • Minuter chaque exercice et le temps de parole
  • S’assurer que l’atelier avance bien et éliminer toute discussion ou débat sans lien direct avec l’ordre du jour
  • Capturer tout ce qui est partagé en séance et regrouper les idées communes
  • Reformuler ce qui est dit pour s’assurer que tout le monde a compris la même chose
  • Définir les next steps

Après l’atelier :

  • Synthétiser tout ce qui a été partagé en séance dans un format clair et digeste
  • Transmettre la synthèse et /ou faire la restitution aux équipes
  • Lister puis prioriser les opportunités / axes de travail avec d’autres ateliers
  • Identifier les équipes impactées et proposer un plan d’action
  • Prévoir les prochaines étapes
  • Animer d’autres ateliers si besoin

Un facilitateur est une aide précieuse lorsque les équipes :

  • Développent une solution sans avoir identifié clairement les objectifs et les enjeux
  • Ont une problématique à résoudre qui nécessitent l’intervention d’au moins 3 participants

Avantages d’un atelier : Interactif & Collaboratif

  • Tout centraliser sur un seul support et non de façon éparse (data, études quali, objectifs, ambition, CVP, OKR, inspirations, challenges, utilisateurs, cas d’usage, pain points, opportunités)
  • Espace d’échange live et asynchrone
  • Structurer & Séquencer les discussions (importance d’avoir un facilitateur, ne pas sortir du cadre ex. : Commencer à discuter des solutions possibles alors qu’on est en train de définir la problématique)
  • Visualiser les discussions avec une prise de note standardisée (voir les post its sur un board permet de mieux capturer les idées puis surtout de tout centraliser au même endroit, continuer à contribuer même après l’atelier, permet de mieux prioriser avec le système de vote)
  • Tout le monde participe activement : Générer des idées individuellement puis les partager au groupe. Chacun donne son avis sans cet effet de groupe où très souvent le plus extraverti ou le plus haut dans la hiérarchie va driver les réflexions du groupe.
    Les plus introvertis qui habituellement sont plus en écoute lors des réunions traditionnelles vont pouvoir donner leur avis et contribuer
  • Définition des next steps (décider des prochaines actions en attribuant les responsabilités/tâches à chaque équipe impactée).